Effata ! Bulletin paroissial
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N° 151 - 23e dimanche du Temps Ordinaire - Année C
Proclamons avec joie et fierté que le Christ a été crucifié pour nous !
Non seulement nous n’avons pas à rougir de la mort de notre Seigneur Dieu, mais nous devons tirer d’elle la plus grande confiance et la plus grande fierté.
En recevant de nous la mort qu’il a trouvée en nous, il nous a très fidèlement promis de nous donner en lui la vie que nous ne pouvions avoir de nous-mêmes.
Et si celui qui est sans péché nous a aimés au point qu’il a subi pour nous, pécheurs, ce que nous aurions mérité par notre péché, comment ne nous donnera-t-il pas ce qui est justice, lui qui nous justifie ?
Comment ne donnera-t-il pas leur récompense aux justes, lui qui est fidèle dans ses promesses et qui a subi la peine des coupables ?
Reconnaissons sans trembler, mes frères, et proclamons que le Christ a été crucifié pour nous.
Disons-le sans crainte et avec joie, sans honte et avec fierté.
L’apôtre Paul l’a vu, lui qui en a fait un titre de gloire. Après avoir rappelé les nombreuses et grandes grâces qu’il tenait du Christ, il ne dit pas qu’il se glorifie de ces merveilles, mais il dit : « Pour moi, Dieu me garde de trouver ma fierté autre part que dans la croix de notre Seigneur Jésus Christ » (Gal 6,14).
Saint Augustin (354-430)
évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Traité sur la Passion du Seigneur, 1-2 : PLS 2, 545-546 (in Lectures chrétiennes pour notre temps, fiche F17; trad. Orval; © 1971 Abbaye d'Orval)
N° 150 - 22e dimanche du Temps Ordinaire - Année C
''Dieu a tellement pris la dernière place que nul n’a pu être plus bas que Lui''
L’Incarnation a sa source dans la bonté de Dieu… Mais, une chose apparaît d’abord, si merveilleuse, si étincelante, si étonnante, qu’elle brille comme un signe éblouissant : c’est l’humilité infinie que contient un tel mystère… Dieu, l’Être, l’Infini, le Parfait, le Créateur, le Tout-Puissant, immense, souverain Maître de tout, se faisant homme, s’unissant à une âme et à un corps humain, et paraissant sur la terre comme un homme et le dernier des hommes… Et l’estime du monde, qu’est-ce ? Convenait-il que Dieu la cherche ? Voyant le monde des hauteurs de la divinité, tout y est égal à Ses yeux : le grand, le petit, tout est également fourmi, ver de terre… Dédaignant toutes ces fausses grandeurs qui sont, en vérité, de si extrêmes petitesses, Dieu n’a pas voulu S’en revêtir… Et comme Il venait sur la terre et pour nous racheter et pour nous enseigner, et pour Se faire connaître et aimer, Il a tenu à nous donner, dès Son entrée dans ce monde et pendant toute Sa vie, cette leçon du mépris des grandeurs humaines, du détachement complet de l’estime des hommes… Il est né, Il a vécu, Il est mort dans la plus profonde abjection et les derniers opprobres, ayant pris une fois pour toutes tellement la dernière place que nul n’a jamais pu être plus bas que Lui… Et s’Il a occupé avec tant de constance, tant de soin, cette dernière place, c’est pour nous instruire, pour nous apprendre que les hommes et l’estime des hommes ne sont rien, ne valent rien ; (…) c’est pour nous apprendre que notre conversation n’étant pas de ce monde, nous ne devons faire aucun cas de la figure de ce monde…, mais ne vivre que pour ce royaume des cieux que le Dieu-Homme voyait dès ici-bas par la vision béatifique, et que nous devons considérer sans cesse des yeux de la foi, marchant en ce monde comme si nous n’étions pas de ce monde, sans souci des choses extérieures, ne nous occupant qu’à une chose : à regarder, à aimer notre Père Céleste, et à faire Sa volonté…
Saint Charles de Foucauld (1858-1916)
ermite et missionnaire au Sahara.
Retraite à Nazareth (Écrits spirituels de Charles de Foucauld, ermite au Sahara, apôtre des touaregs ; Éd. J. de Gigord, 1964 ; p. 54-55)
N° 149 - 21e dimanche du Temps Ordinaire - Année C
"Tendez tous vos efforts pour entrer par la porte étroite" (Lc 13,24)
Nous ne pouvons avoir rien de stable dans un monde où nous ne sommes venus que pour passer et, pour nous, vivre c’est chaque jour laisser la vie et passer. (…)
Cette mutabilité, l’homme ne la subit pas seulement en son corps, mais en son âme aussi, quand il s’efforce de se hausser vers le meilleur.
Car sous le poids de sa mutabilité l’âme est emportée sans cesse vers autre chose qu’elle n’est, et si elle n’est pas retenue dans son premier état par la stricte discipline de la vigilance, elle glisse sans cesse vers le pire.
Car en abandonnant celui qui demeure sans cesse, elle a perdu la stabilité qu’elle aurait pu garder.
Aussi maintenant son effort vers le meilleur n’est-il qu’une remontée à contre-courant.
Et qu’elle se relâche dans son intention de monter, la voilà sans effort ramenée vers les bas-fonds.
Oui, monter est effort et descendre détente, et c’est par la porte étroite que nous entrerons, le Seigneur nous le rappelle : « Tendez tous vos efforts, dit-il, pour entrer par la porte étroite. » (Lc 13,24)
Au moment où il va parler d’entrée par la porte étroite, il dit bien d’abord : « Tendez tous vos efforts », car, sans fervente contention de l’esprit, invincible est le flot de ce monde qui ramène sans cesse l’âme vers la bassesse.
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)
pape et docteur de l'Église
Livre XI, SC 212 (Morales sur Job, trad. A. Bocognano, éd. du Cerf, 1974; p. 139-141, rev.)
N° 148 - 20e dimanche du Temps Ordinaire - Année C
" Je suis venu apporter un feu sur la terre et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ! " Lc 12,9
Notre Seigneur Jésus Christ vit sur la terre dans les âmes et prend accroissement en elles selon les opérations de sa grâce, comme il faisait autrefois conversant en son enfance avec sa Mère, et il continue en nous sa vie intérieure quand nous sommes à lui uniquement. Ce qu’il a commencé en soi, il le continue dans son Église, en sorte que la vie divine qu’il lui communique et qui est si glorieuse à Dieu son Père, n’aura jamais de fin dans l’éternité. Il désire que toute la terre soit pleine de feu, et il ne l’a envoyé ici-bas qu’afin qu’il dévore le monde (cf. Lc 12,49). (…)
Il n’y a rien de plus doux, ni qui donne plus de repos et de consolations à l’âme, que d’être ravi hors de soi-même par Jésus Christ et par son divin Esprit, qui n’a pas besoin pour cela du char ardent d’Élie (cf. 2 R 2,11) ; mais qui, par sa seule puissance, nous élève de la terre dans le ciel, et du fond de nous-mêmes nous transporte dans le sein de Dieu.
Je serai infidèle à Jésus si je ne pressais incessamment votre âme pour l’empêcher de se reposer un seul moment sur elle-même.
Jean-Jacques Olier (1608-1657) - fondateur des Sulpiciens
Lectures spirituelles, 44 (in Lectures chrétiennes pour notre temps,
fiche W58; trad. Orval ; © 1973 Abbaye d'Orval)
N° 147 - 19e dimanche du Temps Ordinaire - Année C
" Tu es bénie entre toutes les femmes " (Lc 1,42)
Qui célébrera dignement les louanges de sa très sainte assomption ?
Qui pourra dire avec quel bonheur elle sortit de son corps, avec quel bonheur elle vit son Fils, avec quelle joie elle s’avança vers le Seigneur, entourée des chœurs des anges, portée par le zèle empressé des apôtres, alors qu’elle contemplait le Roi dans sa beauté et voyait son enfant l’attendre dans la gloire, libre de toute peine comme elle avait été exempte de toute tache ?
Elle quitta la demeure de son corps pour demeurer éternellement avec le Christ. Elle passa dans la vision de Dieu, et son âme bienheureuse, plus brillante que le soleil, plus élevée que le ciel, plus noble que les anges, elle l’exhala vers le Seigneur. (...)
N’est-ce pas la vie, quand on va à la source de la vie ? et que, de la vie, on puise la vie éternelle dans un flux incessant ? Avant son départ, la Vierge mère a déjà bu à cette source inépuisable pour que, dans son passage même, elle ne fût pas touchée par le goût de la mort, même le plus léger. C’est pourquoi en sortant, elle a vu la vie, si bien qu’elle ne vit pas la mort. Elle a vu son Fils, si bien qu’elle ne souffrit pas de la séparation de la chair. S’élançant donc, libérée, dans une si bienheureuse vision et se désaltérant au visage, si désiré, de Dieu, elle trouve les vénérables habitants du ciel prêts à la servir et à la conduire.
Saint Amédée de Lausanne (1108-1159) - moine cistercien, puis évêque
Homélie mariale VII, SC 72 (Huit homélies mariales, trad. Dom A. Dumas, Éd. du Cerf, Paris 1960, p. 197-199, rev.)
N° 146 - 18e dimanche du Temps Ordinaire - Année C
N° 145 - 17e dimanche du Temps Ordinaire - Année C
N° 144 - 16e dimanche du Temps Ordinaire - Année C
N° 142 - 14e dimanche du Temps Ordinaire - Année C
N° 141 - Dimanche Saints Pierre et Paul, apôtres
N° 140 - Dimanche du Corps et du Sang du Christ (Fête-Dieu)
Fête de la Saint-Pierre
Dimanche 29 juin 2025 :
11H00 : Messe solennelle des pêcheurs en l’église Saint-Pierre (Rive droite)
suivie de la Procession de Saint-Pierre à la plage et Bénédiction de la mer
N° 139 - Dimanche de la Sainte Trinité
Fête des pêcheurs - Le-Grau-du-Roi
Vendredi 20 juin :
17H30 : Commémoration aux pêcheurs disparus en mer - Môle rive gauche
19H30 : Bénédiction des bateaux Canal – nouveau port
Dimanche 22 juin 2025 :
09H30 : Procession de Saint-Pierre. Départ de l’église paroissiale vers le quai C. Gozioso
10H00 : Messe solennelle en plein air sur le quai C. Gozioso
N° 138 - Dimanche de Pentecôte
La saint Barnabé approche
Le 11 juin 2025, en la fête de Saint-Barnabé, notre évêque, Mgr Nicolas BROUWET, viendra en la Maison Barnabé (anciennement Château de Vauvert) consacrer l’autel de la chapelle au cœur de la maison.
C’est une étape importante sur le chemin commencé avec vous tous depuis deux ans.
Toute l’équipe sera heureuse de votre présence comme signe de votre soutien par le passé et pour l’avenir !
N° 137 - 7ème Dimanche de Pâques - Année C
La saint Barnabé approche
Le 11 juin 2025, en la fête de Saint-Barnabé, notre évêque, Mgr Nicolas BROUWET, viendra en la Maison Barnabé (anciennement Château de Vauvert) consacrer l’autel de la chapelle au cœur de la maison.
C’est une étape importante sur le chemin commencé avec vous tous depuis deux ans.
Toute l’équipe sera heureuse de votre présence comme signe de votre soutien par le passé et pour l’avenir !
N° 136 - 6ème Dimanche de Pâques - Année C
« L’Esprit Saint vous enseignera tout, il vous donnera la paix »